chien & enfants

La présence d’un chien est extrêmement bénéfique pour les enfants qui vivent à son contact. Le chien est un merveilleux compagnon à qui l’enfant peut confier, même ses secrets les plus intimes, sans crainte d’être trahi; l’animal l’accepte tel qu’il est et l’accueille avec enthousiasme quoi qu’il ait fait (même s’il a eu de très mauvais résultats scolaires!), il le console dans les moments difficiles de l’existence, il lui donne le sens des responsabilités.

En communiquant avec un membre d’une autre espèce, l’enfant est amené à moduler ses réactions, à donner moins d’importance aux mots et à privilégier le langage gestuel ce qui, par ricochet, va faciliter ses relations avec ses semblables. La présence de l’animal lui donne un sentiment de sécurité et modifie la perception des situations auxquelles il se trouve confronté. Le chien par sa seule présence contribue également à faire diminuer les tensions familiales et, en créant un intérêt commun, il aide à maintenir le contact entre les membres de la famille, surtout lorsque cette dernière vit une situation de crise. Ces bienfaits se trouvent encore amplifiés si l’enfant souffre de troubles qu’ils soient physiques ou psychiques.
Cependant, faire cohabiter un enfant avec un chien n’est pas sans risque. En effet, selon une enquête française, 40% des accidents provoqués par des chiens (morsures, chutes, chocs) surviennent sur des enfants de moins de 15 ans, dont 16% sur des enfants entre 1 et 5 ans. On sait également qu’en Amérique, un enfant sur deux est agressé par un chien. Or, les morsures sont d’autant plus graves que l’enfant est jeune et peuvent laisser des séquelles, aussi bien physiques que psychologiques, plus importantes, surtout lorsque l’on sait que les enfants sont principalement mordus au niveau du visage. D’autres études tendent à montrer que ces agressions ont lieu au cours des jeux et que, dans la majorité des cas, l’agresseur est le chien de la famille.

Alors, que se passe-t-il ?

Le chien a tendance à agir envers les enfants de la famille comme il le ferait envers les chiots de sa meute. Lorsque ces derniers dépassent les bornes, l’adulte n’hésite pas à les discipliner : il les grogne, se lance sur eux, les aplatit au sol et saisit leur museau entre ses mâchoires tout en serrant un peu. Aussitôt, le chiot se soumet en se jetant sur le dos ; cette attitude de soumission a pour corollaire l’arrêt immédiat de la punition.
Le chien peut agir de même face avec l’enfant lorsque ce dernier fait quelque chose que le chien n’aime pas. On oublie très souvent que les gestes amicaux du petit humain peuvent être interprétés comme des menaces par le canidé ; par exemple, fixer le chien, lui poser la main sur la tête ou le garrot, le serrer contre soi. Une étude a également mis en évidence que plus l’enfant est jeune, plus il a tendance à se montrer agressif envers l’animal et qu’il se montre d’autant plus agressif que le chien est jeune et de petite taille. La morsure inhibée, qui ne fait aucun mal au chiot, peut causer des dégâts très importants à l’enfant, d’autant plus que ce dernier, loin de se soumettre comme le chiot, va se mettre à crier et à gesticuler, ce qui peut amener le chien à renforcer sa morsure.

Un chien peut également mordre un enfant par peur, cela arrive principalement parce qu’il n’a pas été correctement socialisé aux enfants pendant les trois premiers mois de sa vie.

Les principales règles à suivre sont d’apprendre à l’enfant à respecter le chien, de donner à ce dernier une place sûre où se réfugier en cas de besoin et de toujours surveiller les interactions entre l’enfant en bas âge et le chien, même si ce dernier est le plus gentil des toutous.

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